26 juin 2015
Sonnet pour mon succube
Quatre heures du matin, et la nuit palissait
J'étais nu sur mon lit et je me retournais
Il faisait encore chaud et je dormais à peine
En proie à l'érotisme de mes rêves obscènes
Depuis plus de deux heures elle assiégeait ma couche
Invisible, et pourtant caressant de sa bouche
Mon corps chaud et offert à ses moindres caprices
Sa langue m'imposait d'agréables supplices
Et puis soudain ces mots qui claquent tel un fouet
« Branle toi ! » me dit-elle, « telle est ma volonté »
Et je lui appartiens, et je lui obéis
Je crois sentir ses mains sur ma verge gonflée
Et tout mon corps exulte, prêt à s'abandonner
« Je suis à vous Ma Dame », lui dis -je dans un cri.
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